“Un parcours rêvé”
Mattéo suit la licence professionnelle techniques journalistiques pour les nouveaux médias à l’université Paris 8. Il souhaiterait faire un master en journalisme en alternance, afin de devenir journaliste.
Comment se passent tes cours à distance ?
« Depuis fin octobre, début du confinement, tous nos cours sont à distance, sauf les ateliers de réalisations. Ce sont des projets professionnalisants à réaliser sur notre temps libre. Nous avons deux semaines où nous nous rendons dans des lieux pour tourner soit des reportages vidéo, soit des reportages photo et faire des exercices pratiques (interview, micro trottoir…). La dernière interview que j’ai tournée traite de l’homosexualité dans le domaine du sport. »
Raconte-nous un des projets qui te plaît le plus dans ta licence ?
« En collaboration avec ma classe, nous élaborons un média à destination d’un public d’âges et d’origines différents. Le média sera bientôt en ligne sur le site internet. Nous sommes fiers de pouvoir partager tous les articles et les reportages réalisés au cours de l’année, sur des sujets qui nous tiennent à cœur comme le sport. Nous prolongerons ce projet après notre licence, c’est un moyen plaisant de continuer à progresser ! »
As-tu des conseils à donner à ceux qui veulent s’orienter vers le journalisme après le DUT?
« Il faut que vous soyez curieux, à l’aise dans les relations humaines et à l’écoute. Il est essentiel d’être au courant de l’actualité et de suivre différents médias quotidiennement. C’est un plus d’être passionné par un domaine en particulier comme le sport, la politique et la culture. »
Allumette, une mise en lumière des « sujets de l’ombre »
La création d’un web média a été le projet préféré de Mattéo durant son année de licence. Allumette est sorti le lundi 15 mars 2021. Quoi de mieux que de laisser la parole aux créateurs du site pour expliquer leur projet ? « L’équipe rédactionnelle d’Allumette tend le micro, pointe la caméra et fait couler de l’encre sur les sujets laissés dans l’ombre médiatique. Grâce à une seule flamme, l’Allumette éclaircit le moindre recoin inconnu. Notre projet est de proposer une information qui fait rimer curiosité avec proximité et sensibilité. Ce sera celle des prisons, des réfugiés, des minorités, des clubs sportifs de quartier, des petites mains couturières ou même des restaurateurs sans voix. Mais aussi, et surtout, la vôtre ! », présentent-ils sur leur site internet. Si les apprentis journalistes d’Allumette vous ont donné l’envie d’en lire davantage, c’est par ici : allumettemedia.fr
“Un approfondissement de la communication digitale”
Après s’être documenté sur Internet, Gabriel a passé un concours pour un bachelor en communication digitale (3e année). Par la suite, il souhaite continuer dans le même domaine en alternance.
Que fais-tu dans ce bachelor ?
« Au sein de Sup de Pub Paris, nos cours sont assez variés pour que l’on puisse maîtriser tous les aspects de la communication digitale. Cela va du montage vidéo, au référencement web, en passant par la PAO ou la stratégie de réseaux sociaux. Les cours théoriques et pratiques proposés sont tous complets et formateurs. Nos enseignants sont en grande majorité des intervenants professionnels dans leur secteur. Dans l’année, il y a trois compétitions. Sur 15 jours, nous devons répondre à la problématique d’un client. Celle que j’ai préférée était pour le prestataire Playstation. Je suis fan de jeux vidéo, c’était une compétition intéressante et très intense en travail. Par ailleurs, les locaux de l’école sont beaux, bien aménagés et en plein Paris. »
Le concours d’admission au bachelor a-t-il été difficile ?
« Non, c’est à la portée de tous, avec des épreuves écrites en anglais et en français. Avec notamment une étude de stratégie de communication et une analyse de publicité en anglais. Puis il y a un entretien de motivation oral. Cependant, j’ai eu des épreuves en moins car je l’ai passé pendant le confinement. »
Les cours sont-ils bien adaptés à distance?
« Oui, les professeurs sont tout le temps présents pour nous, par message comme en visioconférence. Cependant, les cours à distance se déroulent dans un format basique avec un diaporama. Certains professeurs essaient de diversifier leurs cours en les créant de manière plus interactive, avec des Kahoot (quizz interactif, ndlr) par exemple. »
“Dans le grand bain”
Emmanuelle souhaite rejoindre le monde du travail. Elle veut continuer à développer ses compétences avec une formation et recherche un CDI en parallèle.
Après InfoNum, raconte-nous quels ont été tes projets…
« Après la formation, je me suis laissé un temps de réflexion. Je travaille sur un projet personnel qui me tient à cœur et j’ai décidé de me rapprocher du Cefim (l’école du web et des réseaux dans la ville de Tours) afin de faire une formation spécialisante en communication et référencement. J’aimerais trouver un emploi en CDI dans ce secteur d’activité afin d’avoir une situation stable. »
Avec tes différentes expériences, quel serait ton futur métier rêvé?
« Avec InfoNum, j’ai découvert diverses facettes de la communication numérique. Le métier qui semble le plus en adéquation avec mes compétences et mes envies est celui de rédactrice web. La rédaction et le référencement pour les moteurs de recherche font partie de mes attentes. La situation optimale serait que je puisse exercer ce métier en freelance dans quelques années. »
La situation sanitaire est-elle un frein pour toi ?
« Personnellement, comme je suis en pleine réflexion, je ne perçois pas les effets de la situation sanitaire comme un frein pour mes projets. Mais j’aurais pu les sentir si j’avais lancé mon activité de freelance à ce moment-là. Cependant, la crise sanitaire est porteuse d’opportunités dans le secteur du numérique. Il y a une forte demande de la part de nombreux petits commerces souhaitant se convertir au numérique. Par ailleurs, l’émergence du télétravail permet d’élargir la zone de recherche d’emploi. »
Par Athénaïs Andreau, Juliette Provaux & Emma Prévost
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